interview
Le sens de l’interview
extrait de la préface du livre Une lumiere suplementaire
„Quel pourrait être aujourd’hui le sens de l’interview et s’il n’est pas un gaspillage de vie c’est ce que je me demande aujourd’hui …
La question tombe un peu tard car j’ai déjà pratiqué le genre presque une trentaine d’années.
Une explication valable (une excuse ?) pourrait être le désir de rencontrer des gens, des gens d’exception et de savoir d’avantage sur eux, sur leurs vies, sur leur chemin de vie.
J’ai eu la chance d’avoir mené ma barque comme je le souhaitait, j’ai choisi mes interlocuteurs et dans la plupart des cas, mes sujets, même pendant les années difficiles. D’ailleurs je le constate aujourd’hui en regardant la liste des interviewes faites à l’époque…
J’ai perdu, par contre, des dizaines de pages, des casettes audio, même des journaux, parce qu’elle, la vie réelle, était très prenante, parce que le rythme de la vie était celui qui était important et pas l’idée de garder « les preuves , les témoignages »
Je crois toujours que l’interview c’est une preuve « d’humilité », très bonne pour les jeunes et pas seulement pour eux.
L’idée que t’écoute, tu écoute l’autre, tu te laisse volontairement dans la pénombre et c’est l’autre qui se trouve sous les lumières du plateau, eh bien, ça c’est un exercice intéressant …
Lorsque je fut amené à rassembler mes interviewes dans un livre je me suis rendu compte qu’il y avait peu d’interviewes avec des écrivains.
En faisant partie de ce monde littéraire j’ai pas eu la distance nécessaire ou j’ai cru qu’ils seront toujours accessibles, et comme tous les choses apparemment faciles tu les négligent tout simplement.
Maintenant quand je pense aux amitiés et aux rencontres qui ont marqué ma jeunesse littéraire, l’absence de mes textes sur Grigore Hagiu, Teodor Mazilu, Nichita Stănescu, Marin Preda,Aurel Dragoş Munteanu, Ion Lăncrănjan, Nicolae Velea, Dan Laurenţiu, Virgil Mazilescu ou Marius Robescu me semble incroyable.
J’étais trop proche d’eux, dans cette bohême littéraire des années 80′ ou pendant les deux années passées à Mogosoaia, dans soit disant « La maison des écrivains », abritée dans La Villa Elchingen, près du Château du prince Constantin Brancoveanu … à l’époque il m’était impossible d’imaginer leur disparition !
J’ai mené ce chemin avec un sort de détachement parce que je ne suis pas quelqu’un de courageux. Je ne fais pas partie des journalistes frénétiques, que l’on chasse par la porte et qui reviennent par la fenêtre. Si mes interlocuteurs on accepté l’interview, celui-ci c’est fait tout naturellement, avec du calme et de tranquillité.
J’avoue que j’ai eu la chance des grandes rencontres, des rencontres mémorables, inoubliables.
Chaque fois quand j’avais la chance d’entendre des mots mémorables, une histoire hors du commun, des souvenirs impressionnants, j’étais heureuse.
C’était, en effet, la preuve que l’interview pourrait être une vraie sortie de la solitude.
(Extrait de la préface du recueil d’interviewes « Une lumière supplémentaire » éditions Muzeum ,2002)
Interviews dans Ecart (1998-2002)
Interviews dans le quotidien « Ultima ora » (1997-2002)
Interviews TV Autres ( pour télévision ou autres publications dans le livre, « Une lumière supplémentaire”édition Muzeum2002)
Interviews Chicago Interviews pour l’émission « Romania soul » pour Chanel 32 Chicago Illinois USA
Interviews dans la presse écrite Interviews réalisés par Cléopatra Lorintiu et publiés dans la presse écrite après 1990, avec les personnalités suivantes