Parcours
Née à Nasaud ,département de Bistrita Nasaud, Roumanie(dans la région historique deTransylvanie)
Son père est, à l’époque, technicien forestier. Sa mère est obligée d’interrompre la Faculté de droit de Iasi (Jassy) a cause des contraintes du régime stalinien instauré en Roumanie .
(Le sujet va l’inspirer plus tard dans l’écriture du romanAbandon et des histoires du livre « Quelqu’un du passé »).
L’enfance passée dans la vallée du Somes, à Nasaud, Anies, Cluj et Bistrita.
Elle fait ses débuts littéraires a onze ans en 1968 et elle reçoit le prix de la Radiodiffusion Nationale Roumaine pour ses contes. Le premier récit s’appelait « Rêve ou désir »et il existe toujours dans l’Archive d’Or de la Radio Roumanie dans la lecture d’un comédien mythique de la Roumanie, l’inégalable Octavian Cotescu.
Elle passe un bac scientifique au lycée « Liviu Rebreanu » dans la ville de Bistrita,elle obtient le diplôme de mérite en 1976.
Pendant le collège elle envoie son premier livre aux éditions Dacia de Cluj -Napoca. Qui sera « La reine aux pas Volées ».
En 1975, elle participe au Concours National pour les sciences sociales organisé dans la ville de Sinaia et elle rencontre le grand professeur académicien N .N.Constantinescu qui lui insuffle la passion pour les sciences sociale, politiques et particulièrement pour l’économie mondiale.
Celui-ci va la convaincre de devenir étudiante à l’Académie des Sciences économiques de Bucarest et de ne pas faire les études littéraires comme la logique le voudrait, surprenant tout son entourage.
Cleopatra Lorintiu fait ses études de cybernétique à l’Académie d’Études Économiques de Bucarest.
Pendant les études universitaires elle à une intense activité littéraire et de journaliste, elle publie trois livres de poèmes et des chroniques, reportages, morceaux de prose et pages de poèmes dans les revues littéraires roumaines.
En 1979 elle devient la plus jeune écrivaine reconnue par l’Union des écrivains professionnels (« Uniunea Scriitorilor» de Roumanie.)
La même année pendant un voyage en Pologne avec d’autres jeunes écrivains, elle rencontre l’écrivain polonais Arthur Miendjijeski, le traducteur d’Apollinaire en polonais et assiste aux premiers mouvements de Solidarnosc à Gdansk.
Diplôme en 1980 d’économie politique et cybernétique.
A la fin de ses études universitaires elle est obligée de travailler dans un Centre d’analyse économique et industriel de Bucarest, comme l’exigeait les directives communistes de l’époque.
Elle essaie plusieurs années d’entrer dans une rédaction de journal ou à la radio, mais les limites très dures de l’époque n’acceptent pas les écrivains qui ne font pas de compromis.
Pendant huit ans elle sera free lancer en publiant des articles dans des journaux, des magazines littéraires et comme collaboratrice à la radio nationale.
Elle a publié plusieurs livres de poèmes, contes, essaies,
interviews, traductions.
C’est après la Révolution Roumaine et la chute du communisme en Roumanie qu’elle obtient le droit de travailler dans une rédaction.
Dès le février 1990 elle devient rédactrice en chef de la Section culturelle de quotidien « Le matin » crée après la chute du communisme.
Elle va travailler aussi à l’Agence nationale « Rompres » pour le magazine « Mondorama» de politique internationale et rédactrice en chef d’un journal pour les femmes.
Les années 1992 -1994 elle va réaliser des émissions de télévision pour les Roumains qui vivent à l’étranger, notamment a Chicago, Illinois USA ,pour Chanel 32.
Dans la même période elle va créer une maison d’éditions « Luna Éditorial House » et devenir conseillère d’autres maisons d’édition.
Poète, romancière, journaliste dans la presse écrite entre 1980 et 2002, elle est réalisatrice de télévision de 1992-2002.
En 1994 dans l’espoir de continuer à réaliser des émissions pour les Roumains de la diaspora elle devient rédactrice dans la télévision nationale, puis rédactrice en chef et réalisatrice d’émissions.
Entre 2002 et 2006 elle est diplomate dans le Ministère des Affaires étrangères Roumain, en poste comme diplomate à l’Ambassade de Roumanie à Paris, pour les Affaires politiques, la presse et communication, attachée pour l’enseignement et la recherche, associations et la diaspora Roumaine.
Membre de la Fédération Nationale des Écrivains professionnels depuis 1979, dans l’Association des Écrivains de Bucarest.
De 1983 à 1991 elle publie des chroniques sur le cinéma roumain et international, chroniques d’art, musique, une profusion d’interviews avec des artistes, compositeurs, comédiens, architectes, artiste plastique, interprètes.
Cleopatra Lorintiu est régulièrement invitée aux symposiums des think-thank comme Club Grande Europe de Paris,( animé par la journaliste Françoise Pons) OEG, (dirigé par le professeur Charles Saint- Prot et la journaliste Zeina El Tibi,) Europe 2020,(anime par Frank Bianchieri ) les rencontres de l’Institut International d’Études Stratégiques et de IPSE Institut de prospective et stratégie de Paris, les conférences de presse du Centre d’Accueil de la Presse Étrangère de Paris CAPE pour lequel organise aussi des conférences avec de personnalités Roumaines.
Dans le domaine du non – gouvernemental elle participe aux rencontres de travail du « Pacte de stabilité » de Thessaloniki, aux conférences internationales pour la paix,pour la liberté de média à Genève, Séoul, Paris, Bucarest, Rome, Toronto.
Elle a fait de la création d’image publique des ONG et des compagnies, des collaborations avec la filiale du groupe Burda installé en Roumanie et la compagnie Pharma Nord de Danemark ,en publiant des articles sur les thérapies alternatives et un livre sur la Coenzyme Q10.
En décembre 2010- Elle participe aux travaux du Forum de Fès sur l’Alliance des Civilisations et la Diversité Culturelle organisé Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI (CMIESI dirigé par M. Abdelhak AZZOUZI)
Edition Alla Al Fassi, autour du thème :« La Diplomatie religieuse et culturelle au servi de la paix mondiale ».
Sa conférence est prononcée dans le panel : La diplomatie participative au service de l’Alliance des civilisations et de la diversité culturelle:Les volets d’une expérience personnelle : faire découvrir aux autres la beauté d’une meilleure compréhension entre des cultures et des peuples différents.
voir la page Forum Fes
Ses poèmes ont été inclus dans de nombreuses anthologies et différentes langues; Anglais, Allemand, Français, Roumain, Russe. Ses contes pour les enfants figurent dans des manuel scolaires.
Après six années d’activité dans la diplomatie, très déçue par les contraintes de ce métier et par l’évolution politique du pays, elle commence à s’exprimer pour « l’Europe 2020, » et revient dans la littérature et dans la production de télévision, à Bucarest ainsi que dans le domaine de la Géopolitique en écrivant pour la revue et en organisant des événements sur des thèmes de politique internationale (colloques , symposiums).
Après des collaborations courtes dans des équipes divers, à la télévision Roumaine, service publique, elle commence une série des documentaires dédiés aux « Lumières de l’islam » qui reste inachevé.
Mais , le milieu intellectuel n’est pas très favorable, à Bucarest, aux sujets peu connus, ou plutôt insolites.
En 2009 elle va opter travailler pour la nouvelle chaîne TVR3 , publie un livre d’essais littéraire , finit un roman,des nombreuses contributions aux anthologies littéraires sur divers sujets littéraires, sociaux et culturels, publie des articles dans la presse littéraire ou dans la « Géopolitique » mais, le moment n’est plus à la littérature en Roumanie . Plutôt aux sujets superficiels et aux débats stériles dans tout les milieux des media.
Pour elle, c’est plutôt une période d’oscillation entre les deux pays ,la Roumanie et la France. Elle remarque les difficultés et les contraintes imposés aux Roumains et la démagogie de plusieurs principes invoqués comme européens.
A présent elle est correspondante de l’Observatoire d’études géopolitique de Paris, en Roumanie.